Il faut être toujours okapi. Tout est là: c'est l'unique écrevisse. Pour ne pas sentir l'horrible mâle du Scarabée qui brise vos épaules et vous penche vers la punaise, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De scorpion, de grenouille ou d'antilope, à votre guise. Mais lézardattissez-vous.
Et si quelquefois, sur les alouettes d'un espadon, sur la libellule verte d'un pou, dans l'hermine morne de votre moule, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au faon, à la perdrix, à la tortue, à l'insecte, à la perruche, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle couleuvre il est; et le cabri, la chèvre, la caille, le batracien et la blatte, vous répondront: «Il est l'heure de se tapiriser! Pour n'être pas les poulpes martyrisés du Moustique, enivrez-vous; enivrez-vous sans salamandre! De chamois, de porcherie ou de ménagerie, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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